Look at me and smile. [PV Lysandre]

« Serre-moi contre toi. »

J'adore sortir. Être dehors, accompagnée d'un tas de personnes, entourée de gens qui m'aiment et que j'aime, ou de gens tout simplement beaux et sympathiques : voilà une bonne façon de passer le temps. La plupart du temps, je vais faire les boutiques, chercher des robes et des souliers, parfois des hauts à paillettes et des jupes bouffants, et très rarement même des jeans moulants, ou des pantalons en cuir... Ainsi que des bottes et des chapeaux. Mais pendant l'été, sous la brise chaude, je préfère porter des robes, et je laisse les pieds couverts qu'en hiver, et souvent que de simples bas-collants. Aujourd'hui, je suis sortie acheter des nouveaux bijoux, puisque je trouve qu'il me manque de colliers et de belles bagues, bien grosses et enviantes. J'ai fait quelques heures, parcouru un tas de boutiques, mais rien à ma guise. À croire que je suis trop exigeante !

Pour la peine, je me suis arrêtée ici, dans ce simple petit-café à l'ambiance calme, avec une musique douce et paisible, fréquenté par peu de gens. Je me trouve à la table du fond, assise sur la banquette devant un meuble de marbre blanc, une tasse de thé vert déposée dessus. J'hume le parfum de ma boisson et regarde les passants par la baie-vitrée à ma droite. À gauche, il y a la caisse, plus loin. Avec une file respectable et quelques clients dont je peux nommer le nom, sans réellement les connaître personnellement. Je souris intérieurement, contente de l'endroit où je me trouve. Pendant quelques secondes, je me sens seule, et j'espère que quelqu'un vienne me rejoindre. Mais à la fois, je me dis que je ne devrais pas rêver, parce que personne ne s'intéresserait à une jeune fille blonde, en robe, un livre de Musso sur les cuisses et une boucle bleue dans les cheveux.

Alors qu'il avait passé toute son après-midi à écrire des chansons et à regarder toutes sortes de choses, Lysandre s'était décidé à partir dans un endroit où il pourrait se désalthérer. Il se mit donc en route pour trouver un café ou quelque chose du genre. Au bout d'un petit moment, pendant lequel il ne s'était pas perdu, il trouva un café.

Lysandre venait donc de rentrer dans un café. Il voulait prendre un thé : il adorait boire du thé. Il observa les clients du café pour remarquer qu’il n’y avait plus vraiment de place. C’était à prévoir quand il faisait aussi beau que cette après-midi…Il soupira et chercha une petite place des yeux.
Le jeune passionné de l’époque victorienne finit par en trouver une près d’une jeune fille installée toute seule. C’était une demoiselle aux longs cheveux blonds, avec une mèche bleue, et aux yeux magnifiques qui avait un livre sur les genoux. En s’approchant un peu plus, il put reconnaître la couverture : un livre de Musso. Ce n’était pas particulièrement son auteur préféré mais il ne le détestait pas : au contraire.

Le jeune homme fit un petit sourire à la jeune femme qui se trouvait devant lui. Lysandre voulait lui demander s’il pouvait s’installer ici.

« Excuse-moi de troubler ta tranquillité, mais puis-je m’asseoir ici ? »

Il attendait une réponse de la jeune fille : le jeune passionnée de l'époque victorienne espèrait simplement que la réponse soit favorable. Et alors qu'il n'était même pas installer, une serveuse vint prendre sa commande.

« Un thé, s’il vous plait. »

« Little rabbit, I so love you... »

Sans que je m'y attende, quelqu'un avait apparu à côté de moi, et je sens son regard sur moi. Je ne prends pas la peine de lever ma tête, puisque je suis bien consciente que je n'attire l'attention de personne. Ou peut-être ? Je pense surtout que ladite personne derrière moi est plutôt concentrée sur le livre posé sur mes genoux. Après, peut-être que j'ai réussi à attirer le regard d'autrui : je l'ignore.

Je continue de feuilleter les pages de mon Musso, passionnée par les grandes lignes de cet auteur tant adoré, quand une voix me tire de mes pensées :

« Excuse-moi de troubler ta tranquillité, mais puis-je m’asseoir ici ? »

Je sursaute un peu, sans le laisser paraître, et relève ma tête pour regarder ladite personne. Je fronce les sourcils, reconnaissant quelque peu le meilleur ami de Castiel, sans réussir à mettre un nom sur le visage de cet homme à l'allure victorienne. Je soupire, puis souris et me bouge sur la chaise d'à côté pour lui laisser ma place.

« Évidemment ! Installe-toi. »

Je range mon livre, arrange un peu mes cheveux et souris à sa commande.

« Du Thé ? Toi aussi tu aimes le thé ? »

En prenant ma tasse, je manque de me renverser le liquide chaud dessus et me lève en vitesse, le reversant ainsi sur le banc.

« PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN. JE SUIS PAS DOUÉÉÉE ! » que je cris en reculant pour ne pas recevoir l'eau qui dégouline sur les souliers. J'attrape la serviette posée sur la table et me mets à tout essuyer lorsqu'une servante débarque pour me porter secours. Je la laisse faire, et m'installe sur la chaise face à celle du victorien. Quelle conne je peux être ! J'ai l'impression d'avoir complètement perdu les esprits à cause de cet homme ! Comme quoi, je me laisse charmer facilement. Mon Dieu, il doit me prendre pour une détraquée ou je sais pas quoi ! J'ai limite honte.

Je rougis et détourne la tête. Différents clients me regardent, puis une fois qu'ils remarquent que je n'ai rien : ils retournent à leurs activités et me laissent dans mon coin. Ils doivent sûrement se dire que le mec qui accompagne cette blonde n'a aucune chance. Et que si jamais ils sortent ensemble, il est à plaindre, parce qu'elle doit être aussi pourrie en cuisine qu'elle l'est pour tenir une tasse. Enfin, mes pensées vagabondent encore... Je crois que je devrais arrêter d'fumer. Enfin, ça serait pas mauvais.

« Putain, désolée pour cette scène. Tu dois me prendre pour une dingue ! Sinon, moi, c'est Nastia. »

Je lui souris, et le regarde.

» Lysandre
» Sur l'eau...[Lysandre]
» Les relations de Lysandre
» ~ La prochaine fois, t'iras toi même. [PV Lysandre.]
» Le hasard, dans la vie, vous joueras bien des tours ~ [ PV Lysandre ]