Si seulement tu étais là... [PV avec Kentin]

Lycée Sweet Amoris, 12h30.
C'est la pause.

Je me suis réfugiée dans une des salle de classe pour être tranquille. Ecouteurs enfoncés dans les oreilles, j'écoutais en boucle Hill of Sorrow de Sawano Hiroyuki. Crayon à la main et feuille blanche sous les yeux, je dessinais se qui me passait par la tête. Le dessin fait à-la-va-vite, lui ressemblait. Je ne m'étais même pas rendu compte que je l'avais dessiné. Cela faisait trois mois déjà qu'il était partit.

"Je reveindrai, je t'en fait la promesse !"

C'est ce qu'il m'avais dit avant de monter dans la voiture de son père, pour aller dans une école millitaire. Kentin, de son surnom Ken, étais mon ami d'enfance. Je l'adorais vraiment beaucoup, et le fait qu'il soit partit m'avais fait sombrer dans une bonne semaine de déprime, pur et dur : Nutella, musique triste et mouchoir.

En repensant à lui, je ne pu m'empêcher de verser une larme. Puis deux. Puis j'éclatai en
sanglot. J'essayais, malgré moi, de ne pas faire de bruit, pour ne pas attirer l'attention afin de rester seule.

Soudain, la porte s'ouvrit, se qui me fit sursauter.

Invité

Le paysage défilait lentement à travers la vitre de la voiture, Kentin, le regard au loin, pensait à tout ce qu'il allait retrouver en revenant au lycée Sweet Amoris... Ses amis, ses ennemis mais aussi une amie qu'il n'avait guère oublié et à laquelle il n'avait cessé de penser, Nasumy. Ils se connaissaient depuis l'école primaire et leur relation n'avait fait qu'augmenter d'année en année, à vrai dire, le garçon avec qui Nasumy s'était liée d'amitié n'était autre que "Ken", un garçon simplet à lunettes, mais alors, qu'allait-elle penser du nouveau Ken ? Cette question trottait dans la tête du jeune garçon, à vrai dire il n'était pas pessimiste mais appréhendait tout de même sa réaction. Allait-elle le reconnaître ? Serait-elle surprise ? Kentin avait besoin de réponse et ce fut une fois que la voiture fut stoppé, qu'il comprit que les réponses étaient à porté de main. Il quitta la voiture de son père après l'avoir salué et une fois eut-il prit une grande inspiration, qu'il pénétra dans la cours du lycée. Une étrange sensation le gagna, une sensation pleine de souvenirs, autant de bons comme de mauvais. Il ne voulut pas s'attarder et franchit la porte d'entrée afin d'arriver dans un couloir dans lequel il n'avait cessé de faire de nombreux aller-retour. Mais il n'eut pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit, des bruits semblables à des sanglots l’interpellèrent, ces derniers semblaient provenir de la salle de classe. Sans s'attarder, il s'avança vers la porte y menant afin d'y pénétrer c'est alors qu'il te découvrit, Nasumy, en pleure. Malgré le fait qu'il ait changé et que tu ne le reconnaîtrais peut-être pas, il ne prit pas le temps de te saluer et laissa tomber son sac afin de s'approcher de toi pour ensuite te prendre dans ses bras, tellement heureux de revoir ton visage. Il t’enlaça comme le ferait un frère en retrouvant sa soeur, un geste plein de tendresse et de réconfort.

C'était un jeune homme de grande taille, les cheveux brun en bataille qui avait ouvert la porte. Je ne pouvais voir la couleurs de ses yeux, n'étant pas assez proche. Il laissa tomber son sac et m'enlaça.

Serait-ce... non... ce n'est pas possible...

" K-Kentin... ? " avait balbutié la jeune adolescente, entre deux sanglots.

Cela semblait trop beau pour Nasumy, qui pourtant, espérait que ce soit bien lui. L'inconnu, surprit, s'éloigna légèrement d'elle, en mettant ses mains sur ses épaules.

"Alors, comme ça, tu a réussis à me reconnaître..."

Revenu... Il était revenu...
Souriant, tu m'a reprit dans tes bras. En réalisant que tu étais bel et bien revenus, je recommençai à pleurer, mais de joie cette fois.

Invité

Alors que l'adolescent avait peur que tu ne le reconnaisses pas et le repousses, tu prononças son prénom ce qui le surprit et le fit s'éloigner légèrement un instant. Après quoi il posa ses mains sur tes épaules pour ensuite pouvoir amplement contempler ton visage de ses yeux émeraudes.

- Alors, comme ça, tu a réussis à me reconnaître...

C'est après t'avoir offrit un beau et doux sourire qu'il te reprit dans ses bras, resserant doucement l'étreinte.

- Nasumy tu m'as manqué, dit-il doucement alors qu'il savourait amplement ces retrouvailles.

Il avait secrètement rêvé de ce moment, de ce moment où il te serrait une nouvelle fois dans ses bras, de ce moment où ton parfum viendrait une nouvelle fois lui chatouiller les narines, où tes longs et doux cheveux lui caresseraient les bras...

Nasumy tu m'as manqué, chuchota Kentin, heureux d'avoir retrouvé son amie qu'il considérait comme sa soeur.

Nasumy se blottit dans le bras de Kentin. Elle n'arrivait pas à y croire. Et pourtant, c'était bien réel.

- Toi aussi... tu m'as manqué dit-elle, sa phrase coupée par un sanglot.

Elle était tellement collée à son ami, qu'elle sentait son coeur battre à toute allure. Se rappelant qu'elle était là, dans les bras d'un gars, en particullié Kentin, elle se mit à rougir. Elle le savait, car elle sentait la chaleur lui monter aux joues. Cela ne la génait guère, mais elle espérait qu'il ne s'appercevera pas de la teinte rosé qui c'était emparé de ses joues.

Invité

Tu te blottis dans les bras de Kentin pour ensuite lui dire que lui aussi t'avais manqué. Il aurait pu rester des heures proche de toi, à humer ton délicieux parfum tout en fermant les yeux. Seulement la sonnerie le fit malheureusement redescendre sur terre et il se détacha lentement de toi pour ensuite poser son regard émeraude dans le tien. C'est ainsi qu'il se rendit compte que tes joues avaient pris quelques couleurs, ce qui l'amusa. Mais quelque chose lui ôta sa joie, et cette chose n'était autre que le fait qu'il avait changé, qu'allais-tu penser de lui à présent ? Il avait mûri et le Ken tout doux tout mignon qui se collait toujours à toi n'était plus là, maintenant il était un vrai jeune homme et son charisme en témoignait beaucoup.

La sonnerie retentit.
Tu t'éloigna de moi doucement, puis tu plongea ton regard dans le mien. La jeune fille jura intérieurement : tu allais voir que je rougissais.

Après quelques minutes à rester sans rien dire, Nasumy fini par briser la silence :

On va en cours ? On va être en retard, sourit l'adolescente.

- Ah... Euh... Oui, avait-il répondu, sorti de ses pensées par la jeune fille.

Ils sortirent ensemble de la salle de classe.

- Tu es en quelle classe ? lui demanda son amie, avec l'espoir qu'il était dans la même classe qu'elle.

Invité

Tu finis par daigner briser le silence qui venait de s'imposer.

- On va en cours ? On va être en retard, lui dis-tu en souriant.

Cette phrase le fit revenir sur terre et il ne tarda pas à te répondre que oui. Vous quittèrent la classe tous les deux, c'est alors que tu lui posas une nouvelle question, à propos de la classe dans laquelle il était. À vrai dire il ne s'en souvenait plus, c'est pourquoi il sortit son carnet de correspondance avant de te le tendre.

Tu me tendit ton carnet de correspondance. C'est avec stupéfaction qu'elle découvrit que tu étais dans la même classe qu'elle.

On est dans la même classe ! Sugoi !!! s'exclama-t-elle, tout en exécutant une sorte de danse de la joie.

Après avoir terminé son petit numéro, elle tourna son regard vers toi. Tu la regardait avec un air amusé.

Bah, quoi ? Le ridicule ne tue pas ! dit-elle en rigolant.

Invité

Après avoir saisit le carnet de Kentin pour prendre connaissance de sa classe, tu te mise à crier de joie pour ensuite danser joyeusement ce qui ne manqua pas d'amuser l'adolescent qui te regardait avec distraction. Après avoir terminé ton petit numéro, tu laissas ton regard gagner sa personne pour te rendre compte qu'il te regardait avec un air amuser.

- Bah, quoi ? Le ridicule ne tue pas ! dis-tu en rigolant.

"Encore heureux" pensa-t-il dû aux nombreuses fois où vous seriez morts si c'était le cas.

"Tu viens ? te dit-elle en te tendant la main, on va être en retard ! "

Tu pris sa main, puis elle t'entraînait, en courant, vers la salle de classe. C'est en arrivant devant la salle, qu'ils constatèrent qu'ils n'étaient pas en retard, puisque les autres élèves attendaient devant.

Nasumy était, pour une fois, impatiente que le cours commence. Elle allait enfin pouvoir te reparler pendant les cours, comme avant.

" Dis-moi Nasumy, il y a toujours les mêmes personnes dans la classe ? demanda-t-il.
- Bien, ils y a des nouveaux, Armin et Alexy, des frères jumeaux. Ils sont très sympas, tu verra ! " Répondit-elle.

Elle se rapprocha de toi, se mit sur la pointes des pieds, afin de pouvoir te chuchoter à l'oreille.

" Fait atention à Alexy, il se pourrait bien qu'il te drague, tu es tout à fait à son goût "

Invité

- Tu viens ? me demandas-tu en me tendant la main. On va être en retard !

Je saisis doucement ta main puis tu m'entrainas dans les couloirs en courant, afin de rejoindre notre salle de classe. C'est en arrivant devant la salle de classe que tu constatas que nous n'étions pas en retard puisqu'aucun des autres élèves n'attendaient.
Tu semblais impatiente que le cours commence, surement parce que j'étais revenu.

- Dis-moi Nasumy, il y a toujours les mêmes personnes dans la classe ? te demandais-je.
- Ben, ils y a des nouveaux, Armin et Alexy, des frères jumeaux. Ils sont très sympas, tu verras ! répondis-tu.

Tu te rapprochas ensuite de moi afin de te mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir chuchoter à mon oreille.

- Fais attention à Alexy, il se pourrait bien qu'il te drague, tu es tout à fait à son goût.

Ta remarque me surpris légèrement, voulais-tu sous-entendre par là qu'il était... gay ?
Je commença à me faire de drôles d'idées contre ma volonté, je m'imaginais cet Alexy arrivait habillé tel un transsexuel ce qui me fit plus peur qu'autre chose.

Après t'avoir fait la remarque, je remarquais que tu faisais une espèce de grimace.

" Est-ce que les nouveaux sont ici, à attendre devant la salle ? Demanda-t-il.
- Oui, le gars avec les cheveux bleus, c'est Alexy, et celui qui joue à la PSP, c'est Armin. "

Ton visage se décrispa, comme soulagé. Nasumy se demandait si ce n'était pas par rapport à se qu'elle t'avait chuchoté à l'oreille à propos d'Alexy. Elle fût sortie de ses pensées lorsque la professeur d'Arts Plastiques arriva enfin.
Arts Plastiques. Sans doutes sa matière préférée.

En entrant dans la classe, je te proposa te t'asseoir à côté de moi.

" Normalement, c'est Castiel qui est assi là, mais il sèche. Déclara-t-elle.
- Castiel ? Au deuxième rang ? Il se met toujours derrière d'après mes souvenirs. Répondit Kentin, intrigué.
- La prof l'a changé de place parce qu'il faisait trop le pitre, mais ça n'a rien changé, il fout toujours autant le bordel, même plus ! Rigola l'adolescente.
- Silence !" cria la prof.

Son regarde se posa ensuite vers nous.

" Nasumy, pouvez-vous me dire où se trouve Castiel ? Interrogea la professeur d'Arts Plastiques.
- Je ne sais pas. Répondit calmement Nasumy.
- Hum, je vois. Et vous jeune homme, je ne vous ai jamais vu auparavant.
- Je suis Kentin, vous vous souvenez de moi ?" Dit le concerné.

La professeur fit des yeux ronds, et des chuchotements se faisait entendre dans toutes la classe. Moi, je me retenais de rire. Puis, ne pouvant plus tenir, je tournai la tête en riant discrètement.

Invité

- Est ce que les nouveaux sont ici, à attendre devant la salle ? te demandais-je afin de me rassurer.
- Oui, le gars avec les cheveux bleus c'est Alexy et celui qui joue à la PSP, c'est Armin, me répondis-tu.

Ta réponse eut pour effet de me soulager et pas qu'un peu. Alors que je me remettais tout juste de mes émotions, le professeur daigna enfin arriver. Après qu'il eut ouvrit la porte, il pria les élèves de rentrer. À peine avais-je pénétré dans la pièce que je me sentais perdu, à vrai dire je ne savais guère où m'asseoir. C'est alors que tu me proposas de me mettre à tes cotés.

- Normalement, c'est Castiel qui est assit là, mais il sèche, déclaras-tu.
- Castiel ? Au deuxième rang ? Il se met toujours derrière d'après mes souvenirs, te répondis-je, intrigué.
- La prof l'a changé de place parce qu'il faisait trop le pitre, mais ça n'a rien changé, il fout toujours autant le bordel, même plus ! finis-tu avant de te mettre à rire.
- Silence ! cria la prof.

Après que le professeur eut fait un rappel à l'ordre, son regard nous gagna.

- Nasumy, pouvez-vous me dire où se trouve Castiel ? Interrogea-t-elle.
- Je ne sais pas, lui répondis-tu calmement.
- Hum, je vois. Et vous jeune homme, je ne vous ai jamais vu auparavant, dit-elle ensuite à mon attention.
- Je suis Kentin, vous vous souvenez de moi ? répondis-je naturellement.

Le professeur me considéra du regard, puis des chuchotements vinrent à se faire entendre dans toute la classe. Tu semblais te retenir de rire pour ensuite craquer. Donc personne ne se souvenait de moi, ça faisait plaisir.

- Je suis Ken, je... J'avais des lunettes avant.

C'était la seule chose que j'avais trouvé à dire, je pensais que ça suffirait. Après quoi de nombreux élèves s'exclamèrent surpris.

- Ah Ken ! Celui avec les lunettes en cul de bouteille ?
- Ah lui l'autre pot de colle !
- Eh bien ça fait plaisir... soupirais-je.

Le professeur fit de nouveau un rappel à l'ordre avant de reconcentrer son attention sur moi.

- Désolé je ne t'avais pas reconnu. Eh bien, bon retour !
- Merci...

Je te regarda comme blasé, ça faisait vachement plaisir comme accueil.

- Je suis Ken, je... J'avais des lunettes avant.

C'est après quoi, on entendit les commentaires de toutes part.

- Ah Ken ! Celui avec les lunettes en cul de bouteille ?
- Ah lui l'autre pot de colle !
- Eh bien ça fait plaisir...

Le professeur continua de faire l'appel avant de te regarder une nouvelle fois.

- Désolé je ne t'avais pas reconnu. Eh bien, bon retour !
- Merci...

Tu me regarda avant un air blasé. De quel droit ils osent te traiter ainsi ? Tu ne leurs a rien fait, tu ne méritais pas ça.Je déchirais donc un bout de papier d'une feuille de mon cahier, pour y écrire "Laisse tomber, ils sont trop cons." dessus, avant de te le passer discrètement.

Invité

J'étais complètement blasé, c'était quoi cet accueil désenchanté ? Ma présence était-elle un fléau ? Puis pourquoi immédiatement faisaient-ils référence à mon physique désavantageux ? Dire mon nom ne leurs suffisait pas ? On ne pouvait faire mieux comme accueil et il fallait dire que c'était très déconcertant. De plus, j'appréciais la sympathie de soi-disant "camarades" à mon égard, moi qui n'avait jamais été méchant avec personne.
Je poussai un long soupir afin d'évacuer l'ennuie qui avait gagné mon esprit, je devais essayer de faire bonne impression, je prendrai ma revanche plus tard.
Alors que je venais de poser mon cahier sur mon bureau afin de m'apprêter à écouter le cours, malgré le fait que je n'en ai nullement envie, tu tendis un bout de papier dans ma direction. Je le saisis avant de lire ce qu'il y était inscrit : "Laisse tomber, ils sont trop cons."
Je tournai mon visage dans ta direction et te souris doucement. Heureusement que tu étais là, toi la seule fille qui m'avait toujours aimé malgré l'apparence que j'avais.
Je pris une grande inspiration et tendis l'oreille afin d'écouter le cours. J’espérais que personne n'oserait faire de remarque désobligeante car je ne pourrais pas me contenir plus longtemps.

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